L’introduction de culture de légumineuses dans les rotations et l’apport de matières organique aident à réguler la fertilité des sols et limitent le passage de l’azote dans l’eau sous forme de nitrates.
La fertilisation des sols en agriculture biologique est effectuée grâce aux engrais organiques. L’azote d’origine organique se lie aux argiles du sol et est ainsi libéré de façon progressive sous forme de nitrates solubles : les risques de lessivage sont donc réduits.
La pratique des cultures d’engrais verts, la forte présence de prairies réduit également le risque de lessivage des nitrates.
Ainsi, selon le rapport de l’Itab, plusieurs études concordent sur un moindre lessivage des nitrates en agriculture biologique. Alors que ce même rapport conclut également au fait « qu’une réduction à la source des pollutions agricoles est bien moins onéreuse qu’un traitement des eaux avant distribution », la présence de parcelle en agriculture biologique dans les zones de captage d’eau constitue donc l’un des leviers les plus efficaces pour reconquérir et préserver la qualité de l’eau.
De nombreux sites en France se sont engagés. Vous pouvez les consulter sur le site « Eau et Bio ».